Anne Allers
Autodidacte, je travaille de manière instinctive. La peinture est pour moi la curiosité, les remises en questions, la recherche constante de l'émotion.
EXPOSITIONS
- A la Plage studio -Paris, 2020
- Auberge du Bonheur - Paris/Boulogne, 2018
- Galerie Perrin - Montbéliard, 2017- 2018
- Salons des Arts de la région parisienne - de 2004 à 2016
- Ateliers d’Artistes Cœur de Seine - portes ouvertes d'atelier- de 2006 à 2016
- Salon d'Automne - Paris, 2011
- Femmes Artistes Réalistes exposition collective - Draveil, 2011
- Bête de ScèneS - Affiche de la Compagnie Justiniana - Besançon, 2010
- Salon Arami - Ermont, 2010
- Gorilles! exposition personnelle - Mairie de Rueil-Malmaison, 2008
- Logo de l'école primaire Jean-Paul II - Garches, 2008
- Art Nature et Animaux - exposition collective - Paris, 2007
- Cabinet Stéphane Pinta - exposition individuelle- Paris, 2006
- Galerie Geste - Besançon, 2005
RECOMPENSES
- 1er Prix du Jury, Salon des Arts - Vaucresson - 2004
- Prix du Public, Salon des Arts - Vaucresson - 2005
- 1er Prix du Jury, Salon des Arts - Vaucresson - 2006
- Prix du Public, Salon des Arts - Vaucresson - 2007
- 2ème prix du Jury, Salon des Beaux Arts, Marnes la Coquette - 2009
- 1er prix du Jury ( peinture)
et 2ème prix du Jury ( technique mixte), Salon des Arts - Vaucresson - 2009
DEMARCHE
Ma peinture est une réaction émotive au rapport ambivalent de notre société avec les animaux. Le regard que je pose sur notre propre espèce et cette altérité si proche - ces camarades de souffrance d'Albert Schweitzer - est le même. Par des compositions simples et dégagées du superflu ils apparaissent dans un miroir où se réfléchit notre propre condition. Bestialité et humanité se croisent et se mélangent, l'Autre par la troublante parenté de son regard nous observe et nous interroge.
Littéralement dans mon sujet, je finis souvent les toiles à main nue, pour affiner un trait, modeler un relief. Un geste instinctif qui abolit les distances avec la toile et laisse une empreinte biologique et charnelle. Les différents styles et techniques s'imposent aussi spontanément. Un taureau ne m'inspire pas de la même manière qu'un chat, un chien ou un paysage. Parfois ce sont les les contraintes du milieu qui dictent des changements. Le confinement, en appartement au coeur de Paris, m'a fait découvrir le pastel gras et la joie de triturer les couleurs à main nue. Les thèmes champêtres sont apparus d'eux mêmes, comme une réaction vitale.
Les circonstances et les émotions me poussent à apprendre constamment. Recherche, curiosité, la peinture est pour moi le contraire d'une routine huilée et sans imprévus.